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Changeons d'époque ! - A New Era !

Changeons d'époque traite de sujets de réflexions multiples : actualités, sciences, culture, entreprendre, se divertir, ...Ce blog se veut optimiste face aux nouveaux défis idéologiques, écologiques, économiques et technologiques, qui attendent l'être humain. "Apprendre", "comprendre" et "assimiler" sont les maîtres mots.

Technologies de l'information : du matériel au virtuel...

Publié le 1 Juillet 2009 par djose4 in L'informatique, culture, Réflexions

En discutant d'ordinateurs et d'informatique avec mon interlocuteur, nous nous sommes rendus compte de la dangerosité de basculer vers un "monde" complètement "dématérialisé" sans avoir de "garde-fous".
Les 3 mots "monde", "dématérialisés" et "garde-fous" sont importants.
Lorsqu'une personne achète un ordinateur, les motivations de cet achat sont en général purement personnelles :
- outil de travail ;
- loisirs ;
- besoin de communiquer ;
- être "à la page" ; 
 
De plus en plus, ces motivations tendent vers la nécessité d'avoir un ordinateur car les formalités administratives (Pôle Emploi, Impôts, CAF, Sécurité sociale,...) sont de plus en plus réalisées par voie informatique du fait de l'économie de papier généré et du meilleur temps de réponse et d'aiguillage des personnes concernées. Et, surtout, tout peut se faire de chez soi.
Toutefois, n'oublions pas qu'en parallèle toutes ces formalités peuvent encore se réaliser par téléphone grâce à la mise-en-place de standards "intelligents".  
L'aspect de "retour sur investissement" et les orientations politiques (infrastructures mises en place,...) incitent également les personnes à investir dans les ordinateurs et Internet. En effet, pour la souscription d'un abonnement pour une somme modique auprès d'un fournisseur d'accès Intenet, tout un chacun peut : téléphoner sur une durée illimitée, utiliser Intenet sans contraintes ni de durée et ni de vitesse d'exécution, et parfois voir plusieurs chaînes de télévisions sur des thèmes différents correspondants mieux à ses affinités.  
En dehors des formalités administratives, toutes les inscriptions scolaires, universitaires, recherches de logements étudiants sont facilitées.
Mais aussi, la recherche de "bonnes affaires" est à portée de clic grâce à Internet : soldes, articles d'occasion, ventes privées sur des marques, voyages.
De plus, cela facilite toutes les actvités de billetterie (concerts, séjours au ski, spectacles, ...) où il n'est plus nécessaires de faire de longues files d'attente.
Les supermarchés sont également accessibles de chez soi et les courses peuvent être livrées à domicile.
 
Grâce à Internet, l'activité ludique n'est pas en reste : tous les jeux (dans leur version immatérielle) peuvent se trouver sur Internet et il est même possible de jouer avec ou contre des joueurs dans le monde entier.
Les perspectives de travailler de façon nomade (nottament pour la "force de vente") ou de chez soi ne nécessitent plus d'investissements importants pour les entreprises dans l'achat ou la location de locaux.
Les outils de communication se sont bien améliorés : webcams et micro, visioconférences, logiciels de téléphonie et de télémaintenance.
Il est désormais possible depuis le 1er Janvier 2009 de créer son entreprise par Internet en prenant le statut d'auto-entrepreneur
L'avancée dans les technologies de codes-barres, scanner, Wifi (sans-fil), RFID, laser permet même, par exemple, de se passer de caissières et caissiers dans les supermarchés.
Par conséquent, du fait de l'évolution technologique et de son entrée dans la plupart des foyers, l'"esprit de rentabilité" pousse soit à geler les salaires, soit à embaucher à bas prix, soit à l'élimination d'emplois : soit par licenciements, soit par reconversions ou tout simplement par non-renouvellement suite au départ en retraite. 

Des pans entiers, facteurs de sociabilisation, sont en train soit de se détériorer soit de disparraître définitivement.
Le travail permet l'apport de ressources financières et ... sociale . Les "règles du jeu" du travail nous sont apprises à l'école et/ou par l'expérience de nos parents et/ou en apprenant "sur le tas" (tas qui a tendance à diminuer fortement d'ailleurs).
Sauf, qu'avec l'intégration des nouvelles technologies de l'information, les règles du jeu ont changé (et changent quotidiennement) mais nous n'en avons pas la notice papier ou bien celle-ci est dans une langue inconnue. Les ressources diminuent et le moteur ralenti. Certains peuvent tricher par rapport aux "règles du jeu" en toute impunité.

Cette vision imagée s'explique de la façon suivante :
- l'utilisation des technologies de l'information utilisent du matériel et des logiciels "fragiles". Les pannes sont fréquentes et inopinées (pour reprendre l'expression d'un sketch célèbre d'Anne Roumanoff). Seuls des spécialistes  (qui n'ont aucune obligation de résultat et dont les enseignes sont rémunérés de façon onéreuse) ou, parfois, des "petits génies" sont aptes à maintenir. Les notices sont difficiles d'accès, dans une langue étrangére, souvent succinte et peu détaillée; voire, pire, elles sont inexistantes.
- Si vous avez un problème sur une partie de ces technologies, toutes les autres parties sont la plupart du temps inutilisables. Chaque technicien dépannera "sa" partie et niera connaître (souvent à raison) les autres parties qui ont été installées par des sociétés différentes. Il manque l'équivalent d'une sorte de "concessionnaire" pour technologies de l'information où le travaille est bien fait et surtout
complet . La plupart du temps, les dépannages sont faits par téléphone sur des numéros souvent surtaxés et où vous attendez de nombreuses minutes voire des heures un interlocuteur dont l'élocution est souvent difficile. De plus, l'interlocuteur n'aura pas forcément la solution au problème que vous avez mais, de façon interressée, vous proposera de vous vendre sa solution à lui. Comme de bien entendu, sa solution vous obligera à racheter de nouveau d'autres logiciels et matériels (quand ils existent !) pour que cela soit compatible. 
Ce constat est déjà stressant à titre privé (car il vous gâche vos espoirs et rêves) mais il est horrible dans le cadre de votre profession vue les désagréments "chronophages" et financiers que vous n'envisagiez tant que tout marchait à peu près bien. Vous pouvez même vous sentir piégé et impuissant face à ce qui vous arrive.

Pour revenir dans le cas de ces désagréments "chronophages", vous pourrez constater que pendant que beaucoup "se font leur beurre" sur vos problèmes (et peuvent même finallement vous en culpabiliser), vous perdez en rentabilité et vous êtes amenés à faire des heures supplémentaires ou négocier des retards en leur assurant de rien auprès de vos clients.  
Pour les simples utilisateurs, parfois les coûts de maintenance sont tellement élevés au final qu'ils renoncent à acheter un nouvel ordinateur.

Les nouvelles technologies de l'information ne font pas "bon ménage" avec la précarité et les zones géographiques dont la population est de faible densité (souvent les zones rurales ou de montagne). En effet, à l'heure actuelle, bénéficier de l'ADSL nécessite la mise en service d'infrastructures adaptées et de loger au même endroit durant le temps d'abonnement chez le FAI. Il est vrai qu'avec les nouvelles technologies "sans-fils" (3G, Edge) cette contrainte d'un endroit fixe imposé tend à disparaître; cependant le "sans-fils" n'est pas installé partout et il est moins fiable et moins rapide qu'une technologie filaire. De plus, les technologies "sans-fils" n'étant pas abouties, elle coûtent cher actuellement sans garantir un "retour sur investissement".
La nécessité de mobilité induite par la recherche d'un travail (voire plusieurs travails différents mis bout-à-bout) amène les gens en précarité à investir en priorité dans le poste du transport (en dehors des postes alimentaires et des charges quotidiennes). 

Le domaine du transport en commun est lui aussi touché par la volonté de rentabilité :
- les horaires sont variables en fonction des trajets et ne sont pas forcément adaptés aux horaires d'entretiens ;
- les stations d'arrêt ne sont pas forcément proches du lieu d'un entretien.

Au final, tous ces désagréments génèrent de la fatigue et du stress chez la personne en précarité et donnent l'impression à l'employeur d'avoir "un fainéant" en face de lui.

Pour trouver des informations, la personne en précarité est de plus en plus amené à utiliser un ordinateur. La solution : attendre qu'un ordinateur en 'libre-service" se libère.
La rentabilité touche aussi les ordinateurs en "libre-service". Si celui-ci tombe en panne, il n'est pas remplacé immédiatement et il faut attendre que ceux qui restent se libèrent. 
De même, il faut attendre qu'une personne se libère pour venir assister l'utilisateur qui se sent perdu de ce "tableau de bord d'avion de ligne".
Que de temps perdu à attendre ! Et le "temps c'est de l'argent" (perdu). 

La qualité de services du système bancaire s'est beaucoup améliorer grâce aux technologies de l'information. Toutes les opérations bancaires et consultation de ses comptes peuvent s'exécuter de façon sécurisée à partir d'un ordinateur. Mais, attention tout de même à connaître quelques règles essentiels pour garder ses codes d'accès confidentiels :
- Ne pas avoir quelqu'un derrière soi au moment de la saisie du compte ;
- Ne pas répondre à des emails provenant de banques et qui vous demandent de saisir vos codes bancaires;
ces démarches-là ne se font pas par emails ! ;
- Avoir un antivirus à jour et arrêter toute opération bancaire si un message suspect s'affiche.


Concernant le "boursicotage" en ligne, ne vous laissez pas tenté si vous n'y connaissez rien. Il vaut mieux privilégier les produits sécuritaires tels que les "Livrets A", "LEP" ou "Codevi".
Evitez tous les produits "sûrs" qui vont  vous rapporter beaucoup : les technologies de l'informations permettent un champ plus large à tous les "Madoff" dans l'âme.

Concernant les loisirs et les jeux vidéo, soyez modéré en vous fixant des quotas horaires (et en les respectant) vis-à-vis des sites webs vous récompensant (rarement de  façon pécunière) de votre fidelité quotidienne. Une consommation trop importantes de ces sites webs risquent de provoquer des addictions psychiques aussi dangereuses que l'alcool et la drogue.
Pour exemple, voyez ces tragédies meurtrières qui se sont déroulées dans certaines écoles où des espèces de "geeks" se sont pris pour des "Rambos".
Malheureusement, ces "accidents psychiques" n'arrivent pas qu'aux autres et peuvent revêtir des formes moins spectaculaires mais non moins dangereuses pour vous et autrui.
Si vous avez de la tension à évacuer, inscrivez-vous plutôt dans une association prosant des activités sportives (cela peut être tout simplement de la marche) ou culturelles (chant ou danse). Ces associations ont aussi l'avantage de vous faire côtoyer des personnes en chaire et en os qui ont des passions en communs.

Le maintien du "tissus associatif" de façon sociale (par une présence régulière aux activités proposées) et financière (aides accordées) est indispensable pour vivre en société dans un monde concrètement matériel. La pire des choses est de penser que faire des économies commence par supprimer les aides aux associations.
D'autant plus qu'il manque encore beaucoup d'associations pour être là en soutien de tout cet apprentissage perpétuel induit par l'évoultion des nouvelles technologies; voire plus que des organismes professionnels qui agiront en priorité en fonction de leurs intérêts commerciaux (et qui auront raison de le faire car c'est la finalité d'une entreprise si elle veut continuer à exister).


Il faut saluer tout de même l'effort des magazines (papiers, informatiques, télévisés) relatifs aux nouvelles technologies pour leur pédagogie avérée. Un petit bémol tout de même sur les résultats de comparatifs matériels et logiciels qui ont tendance à favoriser certaines marques plutôt que d'autres ?!?  . 

Cependant, médiatiquement parlant, les nouvelles technologies nous sont présentées de façon "obscurantique". Nous avons souvent l'impression qu'on nous parle de magie (plutôt "noire" la plupart du temps) dont peu connaissent les arcanes. Il est temps que cette façon "niaise" de présenter les choses cessent. En effet, pour faire bref, les technologies de l'informations ne font que "mettre en mirroir" les modèles humains de société de notre monde dans ce qu'ils ont de pire et de meilleurs.

Le "Mal" (ou le "Bien") ne sont pas des notions typiques des technologies de l'information et nottament d'Internet. Internet n'est ni plus ni moins qu'un grand réseau de communication mondiale  qui permet d'échanger des informations de natures différentes suivant les individus.
En leurs temps, le téléphone, le télégraphe et le pigeon voyageur étaient des "petits Internet" où des informations de natures diverses pouvaient : circuler, être codées, être interceptées et être falsifiées, être perdues. Pour reprendre une expression d'un grand sage : "Rien de nouveau sous le soleil".


Personnellement, je regrette que la sphère médiatique n'oriente pas mieux les personnes vers des lieux pédagogiques et "bons marché" pour informer, former et, surtout, pour rassurer. "La peur n'évite pas le danger" : passer en boucle tous les défauts avérés d'Internet sans expliquer tous les "tenants" et tous les "aboutissants" ne mettra jamais en avant les valeurs positives des nouvelles technologies de l'information. Tout ce qui est négatif ne peut qu'entraîner le repli sur soi et de créer une forme "d'autisme" où chacun ne conçoit que sa propre "grille de communication" et ne comprend pas l'autre et le voit comme un ennemi.

 

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