Mais aussi, la recherche de "bonnes affaires" est à portée de clic grâce à Internet : soldes, articles d'occasion, ventes privées sur des marques, voyages.
Il est désormais possible depuis le 1er Janvier 2009 de créer son entreprise par Internet en prenant le statut d'auto-entrepreneur.
Des pans entiers, facteurs de sociabilisation, sont en train soit de se
détériorer soit de disparraître définitivement.
Le travail permet l'apport de ressources financières et ... sociale . Les "règles du jeu" du travail nous sont apprises à l'école et/ou par l'expérience de nos parents et/ou en apprenant "sur le
tas" (tas qui a tendance à diminuer fortement d'ailleurs).
Sauf, qu'avec l'intégration des nouvelles technologies de l'information, les règles du jeu ont changé (et changent quotidiennement) mais nous n'en avons pas la notice papier ou bien celle-ci est
dans une langue inconnue. Les ressources diminuent et le moteur ralenti. Certains peuvent tricher par rapport aux "règles du jeu" en toute impunité.
Cette vision imagée s'explique de la façon suivante :
- l'utilisation des technologies de l'information utilisent du matériel et des logiciels "fragiles". Les pannes sont fréquentes et inopinées (pour reprendre l'expression d'un sketch célèbre
d'Anne Roumanoff). Seuls des spécialistes (qui n'ont aucune obligation de résultat et dont les enseignes sont rémunérés de façon onéreuse) ou, parfois, des "petits génies" sont aptes à
maintenir. Les notices sont difficiles d'accès, dans une langue étrangére, souvent succinte et peu détaillée; voire, pire, elles sont inexistantes.
- Si vous avez un problème sur une partie de ces technologies, toutes les autres parties sont la plupart du temps inutilisables. Chaque technicien dépannera "sa" partie et niera connaître
(souvent à raison) les autres parties qui ont été installées par des sociétés différentes. Il manque l'équivalent d'une sorte de "concessionnaire" pour technologies de l'information où le
travaille est bien fait et surtout complet . La plupart du temps, les dépannages sont faits par téléphone sur des numéros souvent surtaxés et où vous attendez de nombreuses minutes
voire des heures un interlocuteur dont l'élocution est souvent difficile. De plus, l'interlocuteur n'aura pas forcément la solution au problème que vous avez mais, de façon interressée, vous
proposera de vous vendre sa solution à lui. Comme de bien entendu, sa solution vous obligera à racheter de nouveau d'autres logiciels et matériels (quand ils existent !) pour que cela soit
compatible.
Ce constat est déjà
stressant à titre privé (car il vous gâche vos espoirs et rêves) mais il est horrible dans le cadre de votre profession vue les désagréments "chronophages" et financiers que vous n'envisagiez
tant que tout marchait à peu près bien. Vous pouvez même vous sentir piégé et impuissant face à ce qui vous arrive.
Pour revenir dans le cas de ces désagréments "chronophages", vous pourrez constater que pendant que beaucoup "se font leur beurre" sur vos problèmes (et peuvent même finallement vous en
culpabiliser), vous perdez en rentabilité et vous êtes amenés à faire des heures supplémentaires ou négocier des retards en leur assurant de rien auprès de vos clients.
Pour les simples utilisateurs, parfois les coûts de maintenance sont tellement élevés au final qu'ils renoncent à acheter un nouvel ordinateur.
Les nouvelles technologies de l'information ne font pas "bon ménage" avec la précarité et les zones géographiques dont la population est de faible densité
(souvent les zones rurales ou de montagne). En effet, à l'heure actuelle, bénéficier de l'ADSL nécessite la mise en service d'infrastructures adaptées et de loger au même endroit durant le temps
d'abonnement chez le FAI. Il est vrai qu'avec les nouvelles technologies "sans-fils" (3G, Edge) cette contrainte d'un endroit fixe imposé tend à disparaître; cependant le "sans-fils" n'est pas
installé partout et il est moins fiable et moins rapide qu'une technologie filaire. De plus, les technologies "sans-fils" n'étant pas abouties, elle coûtent cher actuellement sans garantir un
"retour sur investissement".
La nécessité de mobilité induite par la recherche d'un travail (voire plusieurs travails différents mis bout-à-bout) amène les gens en précarité à investir en priorité dans le poste du
transport (en dehors des postes alimentaires et des charges quotidiennes).
Le domaine du transport en commun est lui aussi touché par la volonté de
rentabilité :
- les horaires sont variables en fonction des trajets et ne sont pas forcément adaptés aux horaires d'entretiens ;
- les stations d'arrêt ne sont pas forcément proches du lieu d'un entretien.
Au final, tous ces désagréments génèrent de la fatigue et du stress chez la personne en précarité et donnent l'impression à l'employeur d'avoir "un fainéant" en face
de lui.
Pour trouver des informations, la personne en précarité est de plus en plus amené à utiliser un ordinateur. La solution : attendre qu'un ordinateur en 'libre-service" se libère.
La rentabilité touche aussi les ordinateurs en "libre-service". Si celui-ci tombe en panne, il n'est pas remplacé immédiatement et il faut attendre que ceux qui restent se libèrent.
De même, il faut attendre qu'une personne se libère pour venir assister l'utilisateur qui se sent perdu de ce "tableau de bord d'avion de ligne".
Que de temps perdu à attendre ! Et le "temps c'est de l'argent" (perdu).
La qualité de services du système bancaire s'est beaucoup améliorer grâce aux technologies de l'information. Toutes les opérations bancaires et consultation de ses
comptes peuvent s'exécuter de façon sécurisée à partir d'un ordinateur. Mais, attention tout de même à connaître quelques règles essentiels pour garder ses codes d'accès confidentiels :
- Ne pas avoir quelqu'un derrière soi au moment de la saisie du compte ;
- Ne pas répondre à des emails provenant de banques et qui vous demandent de saisir vos codes bancaires; ces
démarches-là ne se font pas par emails ! ;
- Avoir un antivirus à jour et arrêter toute opération bancaire si un message suspect s'affiche.
Concernant le "boursicotage" en ligne, ne vous laissez pas tenté si vous n'y connaissez rien. Il vaut mieux privilégier les produits sécuritaires tels que les
"Livrets A", "LEP" ou "Codevi".
Evitez tous les produits "sûrs" qui vont vous rapporter beaucoup : les technologies de l'informations permettent un champ plus large à tous les "Madoff" dans l'âme.
Concernant les loisirs et les jeux vidéo, soyez modéré en vous fixant des quotas horaires (et en les respectant) vis-à-vis des sites webs vous récompensant (rarement de façon pécunière) de
votre fidelité quotidienne. Une consommation trop importantes de ces sites webs risquent de provoquer des addictions psychiques aussi dangereuses que l'alcool et la drogue.
Pour exemple, voyez ces tragédies meurtrières qui se sont déroulées dans certaines écoles où des espèces de "geeks" se sont pris pour des "Rambos".
Malheureusement, ces "accidents psychiques" n'arrivent pas qu'aux autres et peuvent revêtir des formes moins spectaculaires mais non moins dangereuses pour vous et autrui.
Si vous avez de la tension à évacuer, inscrivez-vous plutôt dans une association prosant des activités sportives (cela peut être tout simplement de la marche) ou culturelles (chant ou danse). Ces
associations ont aussi l'avantage de vous faire côtoyer des personnes en chaire et en os qui ont des passions en communs.
Le maintien du "tissus associatif" de façon sociale (par une présence régulière aux activités proposées) et financière (aides accordées) est indispensable pour vivre
en société dans un monde concrètement matériel. La pire des choses est de penser que faire des économies commence par supprimer les aides aux associations.
D'autant plus qu'il manque encore beaucoup d'associations pour être là en soutien de tout cet apprentissage perpétuel induit par l'évoultion des nouvelles technologies; voire plus que des
organismes professionnels qui agiront en priorité en fonction de leurs intérêts commerciaux (et qui auront raison de le faire car c'est la finalité d'une entreprise si elle veut continuer à
exister).
Il faut saluer tout de même l'effort des magazines (papiers, informatiques, télévisés) relatifs aux nouvelles technologies pour leur pédagogie avérée. Un petit bémol
tout de même sur les résultats de comparatifs matériels et logiciels qui ont tendance à favoriser certaines marques plutôt que d'autres ?!? .
Cependant, médiatiquement parlant, les nouvelles technologies nous sont présentées de façon "obscurantique". Nous avons souvent l'impression qu'on nous parle de magie (plutôt "noire" la plupart
du temps) dont peu connaissent les arcanes. Il est temps que cette façon "niaise" de présenter les choses cessent. En effet, pour faire bref, les technologies de l'informations ne font que
"mettre en mirroir" les modèles humains de société de notre monde dans ce qu'ils ont de pire et de meilleurs.
Le "Mal" (ou le "Bien") ne sont pas des notions typiques des technologies de
l'information et nottament d'Internet. Internet n'est ni plus ni moins qu'un grand réseau de communication mondiale qui permet d'échanger des informations de natures différentes suivant les
individus.
En leurs temps, le téléphone, le télégraphe et le pigeon voyageur étaient des "petits Internet" où des informations de natures diverses pouvaient : circuler, être codées, être interceptées et
être falsifiées, être perdues. Pour reprendre une expression d'un grand sage : "Rien de nouveau sous le soleil".
Personnellement, je regrette que la sphère médiatique n'oriente pas mieux les personnes vers des lieux pédagogiques et "bons marché" pour informer, former et,
surtout, pour rassurer. "La peur n'évite pas le danger" : passer en boucle tous les défauts avérés d'Internet sans expliquer tous les "tenants" et tous les "aboutissants" ne mettra jamais en
avant les valeurs positives des nouvelles technologies de l'information. Tout ce qui est négatif ne peut qu'entraîner le repli sur soi et de créer une forme "d'autisme" où chacun ne conçoit que
sa propre "grille de communication" et ne comprend pas l'autre et le voit comme un ennemi.